Les autres trains de nuit ont été victimes d'un désintérêt de la SNCF, qui a préféré se concentrer sur la grande vitesse. D'où un désinvestissement et des conditions de voyage dégradées, marquées par des retards et un manque de confort, le matériel roulant n'ayant pas été renouvelé en France depuis les années 1980. Les trains de nuit ont aussi subi la suppression du service militaire et bien s?r la concurrence du low cost aérien. Et une forme d'opprobre publique, un rapport ayant estimé le co?t de chaque passager à 100 euros par contribuable. Il faudra de toute fa?on investir si l'on veut faire rouler tous les trains annoncés. Un rapport gouvernemental publié au printemps évaluait à environ 1,5 milliard d'euros la somme nécessaire pour acheter les voitures (neuves) et locomotives nécessaires. Il faudra aussi couvrir le déficit d'exploitation qui serait, en France, pris en charge par l'Etat. Même si, selon le directeur de Voyages SNCF Alain Krakovitch, les chiffres de réservations des liaisons nocturnes sont bons malgré la pandémie.
展开▼