Enfin une bonne nouvelle ! La mortalité routière en 2019 s'est révélé globalement stable par rapport à l'année 2018, avec une variation de -0,1 %, tout comme le nombre des accidents corporels et les blessés (+0,4% pour les premiers et +0,9 % pour les seconds). Ces données, publiées par l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr), font état du décès de 3 244 personnes sur les routes de France métropolitaine en 2019, soit 4 personnes de moins qu'en 2018. Cette stabilité donnera de l'eau au moulin de ceux qui nient les effets du passage à 80 km/h sur les routes nationales : avec ou sans cette baisse de la limitation de vitesse, le nombre de personnes décédées sur la route ne varie pas. Ce qui varie, en revanche, c'est la dangerosité selon l'axe emprunté. Si l'on s'en tient aux statistiques fournies par l'Onisr, c'est sur les axes secondaires, dans une moindre mesure sur les autoroutes, que la mortalité a le plus diminué. En revanche, elle augmente l'an dernier en agglomération, ce qui ne devrait pas faire oublier qu'en quasiment vingt ans, elle a aussi baissé en ville et dans les bourgs. La mortalité sur autoroutes est donc en baisse de -2 % en 2019 par rapport à 2018, affichant un recul de -55 % depuis 2000. Ce constat est essentiellement lié à la baisse de la mortalité des motards (18 tués de moins). Sur le même laps de temps, la mortalité en agglomération a augmenté de +8 % par rapport à 2018, soit 74 tués de plus : cette augmentation est essentiellement due aux motards (+27 tués dont+20 tués chez les 18-24 ans) et aux piétons (+22 tués dont +14 tués chez les seniors de 75 ans et plus). Depuis 2000, la mortalité a toutefois baissé de plus de la moitié (-54 %). Hors agglomération, elle a régressé de 4%, principalement chez les automobilistes, les motards et les piétons. Depuis 2000, la mortalité a diminué de -63 % sur ce réseau.
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