Pour détruire les cellules cancéreuses, la radiothérapie dite vec-torisée, qui consiste à injecter des molécules radioactives dans l'organisme par voie intraveineuse, est une approche thérapeutique des plus prometteuses. Afin d'accroître son potentiel, un équipement unique au monde vient d'être mis en place à Nantes : l'accélérateur de particules Arronax. Il permettra de produire des molécules radioactives impossibles à obtenir aujourd'hui en masse dans le cadre d'une application clinique. « Initialement réservée aux cancers thyroïdiens avec l'iode 131, la radiothérapie vectorisée peut aujourd'hui être envisagée pour de nombreux cancers, en particulier hématologiques », explique le Pr Jean-François Chatal, l'un des porteurs scientifiques du projet. Autre radio-isotope que permettra de produire Arronax : le Cu 67. Grâce à sa durée de vie très longue, il est très maniable et permet de visualiser les cellules avec une dynamique très précise, évitant au patient une hospitalisation confinée en chambre radioprotégée pendant quelques jours comme c'est le cas à l'heure actuelle avec l'iode 131.
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