Alain a rendez-vous avec le Dr Jean-Luc Hoepffher, son urologue. Il est arrivé un peu en avance, son épouse l'accompagne. Elle raconte qu'il a été particulièrement nerveux toute la journée d'hier. « C'est un moment important, le contrôle », explique ce vigneron de Bergerac. Depuis trois ans, Alain est sous surveillance active pour un cancer de la prostate. Il va savoir aujourd'hui si la tumeur reste « sous contrôle » ou si elle a évolué. Si c'est le cas, il faudra envisager un traitement. « L'urologue m'a annoncé que j'avais un mini-cancer en 2014. J'ai été foudroyé sur place », raconte-t-il. Il se souvient avoir très mal vécu les quelques jours entre cette annonce et le moment où le médecin lui propose une surveillance active. « J'avais 63 ans à l'époque et mon meilleur ami, opéré à 55 ans, était devenu impuissant. C'est ce qui m'a décidé à accepter. Même si, aujourd'hui, je suis un peu angoissé la veille de mon rendez-vous de contrôle, je ne regrette pas ma décision ».
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