Plusieurs facteurs favorables à l'infection sont réunis quand il fait froid. « Pour respirer correctement en hiver, notre organisme réchauffe l'air avant qu'il n'atteigne les poumons. Pour ce faire, les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l'eau sous forme liquide à environ 35 ℃ », explique Bruno Lina, responsable du laboratoire de virologie du CHU de Lyon (Phône). Ce qui accentue le phénomène de « nez qui coule ». Si ce transfert de chaleur permet d'humidifier l'air, il assèche et refroidit en revanche le mucus du nez. Conséquence : cette barrière naturelle contre les virus s'affaiblit. Et l'on est donc davantage sensible aux pathogènes. Mais ce n'est pas tout. Quand il fait froid, les cellules immunitaires mettent davantage de temps à réagir lorsqu'un virus pénètre dans notre organisme. Les cils chargés de nettoyer régulièrement nos bronches fonctionnent aussi au ralenti, ce qui augmente aussi le risque de rhume, bronchite ou grippe.
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