Pilot project of the Nutrition-Friendly School Initiative (NFSI) in Ouagadougou, Burkina Faso and Cotonou,Benin, in West Africa

摘要

This paper describes the first African experience with the Nutrition-Friendly School Initiative (NFSI) in two large West African cities: Ouagadougou, Burkina Faso and Cotonou, Benin. NFSI was launched by the World Health Organization (WHO) and its partners in 2006, as a means of preventing the double burden of malnutrition: the coexistence of undernutrition and overnutrition among school-children. NFSI pilot-testing is one component of the Partnership Project on the Double Burden of Malnutrition, funded by the Canadian International Development Agency for 6 years (2008-2014). The Project assisted the government in the selection of pilot schools, fostered the installation of health and nutrition committees in selected schools, and helped with the initial school self-assessments. In accordance with the empowering philosophy of health promotion, pilot schools did not follow a pre-defined schedule of interventions, except for the training of teachers in nutrition education and the nutritional (anthropometric) surveillance of schoolchildren. For the latter activities, technical assistance and seminal funds were provided. Yearly planning workshops were held for school committees, with WHO support. In both settings, training was given to street vendors in order to improve the hygiene and nutritional value of food sold to schoolchildren. Other activities included special nutrition events and sanitation measures. In both cities, NFSI showed promising results in terms of school and community mobilization towards improved nutrition and health; however, NFSI must be better understood as an endogenous and self-sustaining approach. Furthermore, household poverty and scarce school resources appear as major barriers to gaining full impact of NFSI in low-income populations.%L'objectif de cet article est de décrire la première expérience de l'Initiative des Ecoles Amies de la Nutrition (IÉAN) dans deux grandes villes en Afrique : Ouagadougou (Burkina Faso) et Cotonou (Bénin). L'IÉAN a été lancée par l'OMS et ses partenaires en 2006 comme moyen de prévenir le double fardeau de la malnutrition, c'est-à-dire la coexistence de la sous-nutrition et de la surnutrition chez les enfants scolarisés. L'étude pilote sur l'IÉAN est l'une des composantes du Projet Pôle sur le double fardeau de la malnutrition qui a été financé par l'Agence canadienne de Développement international pendant 6 ans (2008-2014). Ce projet a assisté le gouvernement dans la sélection d'écoles pilotes, a favorisé la mise en place de comités pour la santé et la mutrition dans les écoles sélectionnées, et a aidé à l'auto-évaluation initiale de ces écoles. Les écoles pilotes n'ont pas suivi de calendrier prédéfini des interventions, en accord avec la philosophie d'autonomisation de la promotion de la santé, sauf pour la formation des enseignants en matière d'éducation à la nutrition et de surveillance nutritionnelle (anthropométrique) des enfants scolarisés. Pour ces dernières activités, une assistance technique et des fonds de départ ont été fournis. Des ateliers annuels de planification ont été organisés pour les comités des écoles, avec le soutien de l'OMS. Sur les deux sites, une formation a été dispensée aux vendeurs de rue afin d'améliorer l'hygiène et la qualité nutritionnelle des aliments vendus aux enfants scolarisés. D'autres activités incluent des évènements spéciaux en rapport avec la nutrition et des mesures d'assainissement. Dans les deux villes, l'IÉAN a montré des résultats prometteurs en termes de mobilisation des écoles et des communautés pour une meilleure nutrition et une meilleure santé. Cependant, l'IÉAN doit être mieux comprise comme une approche endogène et durable en elle-même. De plus, la pauvreté des foyers et la rareté des ressources scolaires apparaissent comme des obstacles majeurs pour un plein impact de l'IÉAN dans les populations à faibles revenus.