"Nous anticipons une révision à la baisse de 30 % par rapport à nos précédentes prévisions de croissance de la base installée nucléaire à l'horizon de 2030", a indiqué le nouveau patron d'Areva, Luc Oursel, interrogé sur l'après-Fukushima par Les Echos. En ce qui concerne plus spécifiquement Areva, "dans les nouveaux réacteurs, les prises de commandes seront plus tardives", explique-t-i!, précisant toutefois : "la plus grande partie de l'activité du groupe, environ 80 % de notre chiffre d'affaires, porte sur les centrales qui existent déjà. Quelques commandes japonaises et allemandes ont été annulées au premier semestre. En sens inverse, nous sommes en bonne position pour aider les compagnies électriques à mettre leurs centrales aux normes". En tout état de cause, rappelle-t-il, "la croissance très forte qui était attendue (pour le groupe) ne sera pas au rendez-vous. Un nouveau plan stratégique, en cours d'élaboration, [...] sera présenté au conseil de surveillance début décembre. Son premier objectif : estimer l'évolution des commandes et du chiffre d'affaires d'Areva. Mais on peut déjà imaginer un certain nombre de conséquences, en particulier la nécessité d'être plus intransigeant sur notre désendettement", a-t-il ajouté.
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