Avec cet EPR optimisé, le premier exploitant nucléaire mondial veut capitaliser sur le retour d'expérience des autres EPR et corriger les difficultés rencontrées sur les premiers chantiers. Pour cette raison, les équipes travaillent prioritairement à améliorer sa constructibilité et son industrialisation, et donc sa compétitivité. Cette compétitivité passe par des optimisations de design, le déploiement de méthodes et d'outils d'ingénierie plus performants, ou encore la limitation de reprises d'études liées à l'intégration de modifications de sûreté, en engageant dès la phase de basic design les échanges avec l'ASN sur la base d'un Dossier d'Options de Sûreté. L'optimisation passe aussi et surtout par l'identification des leviers permettant d'améliorer la constructibilité et l'industrialisation de ce nouvel EPR, c'est-à-dire rendre le produit plus facile d'accès aux industriels. Il s'agit par exemple de standardiser les équipements en contraignant les ingénieurs à choisir leurs équipements dans des catalogues avec un nombre restreint de références venant des industriels. Ainsi, sur l'ilot nucléaire, le nombre de spécifications de tuyaux a été divisé par 3. C'est aussi s'assurer que les spécifications d'EDF dans ses contrats correspondent à ce que font de façon habituelle les industriels. Enfin, c'est associer dès les phases d'études initiales des entreprises partenaires pour mieux intégrer leurs contraintes.
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