Les récentes déclarations de Donald Trump, début janvier, ont sonné le toc-sin auprès de tous les atlantistes : ainsi, le Président américain continuerait d'envisager de se retirer de l'Alliance atlantique ? Il ne s'agit pas simplement d'une des nombreuses crises d'adaptation de l'Alliance : elles portaient sur l'effica-cité. Désormais, la question est celle de la nécessité de l'Alliance — et cela change tout, car l'impensable est devenu une option sur la table. En effet, les raisons traditionnelles de l'Alliance sont aujourd'hui moins assurées que par le passé. Or, un retrait américain signifierait la fin de l'Alliance. Le seul fait d'énoncer cette possibilité constitue une nouveauté stratégique unique dans l'histoire de l'Alliance.
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