Alors que vient de s'achever sur des notes encourageantes la première Conférence des États parties à la Convention sur les armes à sous-munitions à Vientiane au Laos, l'impérieuse nécessité d'agir demeure, comme l'a rappelé l'accident tragique survenu pendant la conférence où une fillette a été tuée par l'explosion d'une sous-munition. Signée à ce jour par 108 États et ratifiée par 49, cette convention représente sans nul doute l'un des instruments les plus aboutis en termes de droit international humanitaire. Interdisant en toute circonstance l'utilisation, la production, le stockage et le transfert des bombes à sous-munitions (BASAI), elle contient dans son article V des provisions sans précédent pour l'assistance aux victimes et la protection des populations affectées.
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