«Un bon Salon». Voilà le sen-timent dominant au terme de Tissu Premier. Dès les premières heures, mercredi 26 janvier, le Salon lillois de tissu d'habillement a bien débuté. Ses allées ont été rapidement animées et, dans les stands, l'activité a tout de suite été soutenue. «La première journée, la fréquentation sur le stand a connu une hausse d'au moins 20%», s'est réjoui Hervé Haezebrouck, directeur général de Togonal, tandis que François Thoviste, le directeur général de Franfitex, assure «ne pas avoir pu bouger de son stand» tant il était occupé. Las, cet élan a été stoppé au deuxième jour par un trafic ferroviaire perturbé, les visiteurs plus hésitants se refusant finalement à faire le déplacement. D'autres ont préféré quitter le Salon plus tôt que prévu pour assurer leur retour, au gré des rumeurs qui couraient de stands en stands. Râlant face à ces événements - «Il y a toujours quelque chose qui empêche que cela aille bien», déplorait Véronique Rennuci-Bel, Pdg de Bel Maille, tandis que Jean-Michel Lapalud renchérissait : «Nous avions bien besoin de cela dans le textile» -, les tisseurs ont cependant constaté que cette grève a eu un impact moindre qu'escompté. «Je m'attendais à voir beaucoup moins de monde. Disons qu'il y a une fréquentation normale, compte tenu des événements», positivait même Fabrice Jeanne, directeur commercial de Reynaud Rexo-Ulysse Pila.
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