Barbara met en vente sa marque Ravage

摘要

Barbarase sépare de Ravage. Placé en redressement judiciaire le 2 juillet dernier, avec une période d'observation de six mois, le groupe français de lingerie, détenu majoritairement par le fonds Natixis Private Equity, a décidé de se séparer de la marque acquise en 1999. «Nous voulons nous concentrer sur Barbara, explique Hubert Lafont, le Pdg. Nous n 'avons pas les moyens aujourd'hui de mener plusieurs combats de front. » Créée à Lyon en 1989, Ravage se positionne sur un créneau haut de gamme, avec des prix de vente autour de 200 € pour une parure. Son style assez provocateur vise les jeunes femmes de 25 à 40 ans. Elle est distribuée par 800 points clients de vente dans le monde (Europe, Russie, Japon, Corée, Taïwan, Etats-Unis). «Ravage peut intéresser deux types d'industriels, souligne Hubert Lafont. Ceux qui ont déjà un portefeuille de marques sur ce créneau haut de gamme, et qui veulent l'enrichir, et ceux qui n'en possèdent pas et souhaitent prendre pied sur ce marché. Il est beaucoup plus simple, dans le contexte actuel, de reprendre une marque qui a fait ses preuves en termes de légitimité et de notoriété plutôt que de créer une nouvelle signature de toutes pièces.» Hubert Lafont vient tout juste de lancer l'appel d'offres auprès de la profession. Le dirigeant ne se prononce pas pour le moment sur les éventuels intéressés.