Ayant déjà utilisé toutes leurs munitions promotionnelles -soldes flottants ou autres - au cours des mois précédents et cela souvent de façon intensive, les distributeurs de vêtements d'enfant n'ont guère eu le moyen de réagir à l'essoufflement de la demande survenu en mai. Un essoufflement provoqué à la fois par l'accentuation de la crise et par les «ponts» qui se sont succédés tout au long du mois. Le phénomène a été particulièrement ressenti par les grands magasins, qui affichent en mai des contre-performances importantes. Chez les distributeurs interrogés par le Journal du Textile, le recul d'ensemble de l'échantillon se limite à 3% par rapport au même mois de 2008, grâce à une relative résistance -une fois n'est pas coutume - du détail spécialisé, qui cette fois tire mieux son épingle du jeu que le commerce concentré.
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