Dmc renoue avec le fil de son destin

摘要

IL y a certaines entreprises pour qui la notion de destin n'est pas un vain mot. C'est notamment le cas de Dollfus-Mieg & Compagnie (Dmc), créée en Alsace en 1746 par Jean-Henri Dollfus. Deux cent soixante-cinq ans, de nombreux dirigeants, autant de péripéties et de périmètres d'activités plus tard, Dmc est toujours un «fleuron du textile français», comme il est convenu de dire avec une nuance de respect dans la voix. Pourtant, la maison qui était un groupe voilà encore seulement trois ans, groupe passé par un redressement judiciaire, est aujourd'hui une simple Pme. A cette différence près qu'elle est connue sur toute la planète, car elle est un leader mondial dans sa spécialité, le fil à broder. En 2010, son chiffre d'affaires consolidé s'est élevé à 59,2 millions d'€, en hausse de 3,7%, dont 85% réalisé à l'ex-port. Son résultat net a atteint 6,7 millions d'€, non comparable à 2009 puisque 2010 est le premier exercice consolidé hors groupe. Surtout, les fonds propres se montent désormais à 11,1 millions d'€, sans endettement, tandis que la marge opérationnelle courante atteint 16,6% du chiffre d'affaires. Les temps troubles semblent donc révolus, et la rentabilité, retrouvée.