Le luxe français s'affirme en fer de lance de la protection de l'environnement

摘要

Fers de lance à l'international de l'élégance à la française, les groupes de luxe hexagonaux sont fortement présents sur le front de la préservation de l'environnement. «Alors qu'hier, leur communication insistait surtout sur l'exclusivité de leurs produits, leurs discours ont considérablement évolué, observe à cet égard la consultante Hélène Sarfati-Leduc. Aujourd'hui, ils évoquent la nécessité pour leurs marques de participer à la préservation de l'environnement. Et cela, même si le consommateur de luxe n'est pas encore forcément demandeur. Ils considèrent qu'ils doivent être prescripteurs en la matière». Selon la consultante, «la griffe Botte-ga Veneta ainsi que trois magasins Saint Laurent (Kering) sont - à sa connaissance - «les seuls à avoir décroché le niveau platine (soit le plus élevé après l'argent et l'or) de la certification Leed (Leadership in energy and environmental design), qui permet d'évaluer et de noter les performances environnementales des lieux de distribution (consommation d'énergie, émission de gaz à effet de serre, etc)». Certes, note-t-elle encore, «le luxe a des moyens que n'ont pas d'autres marques pour développer des outils de gestion de leur démarche responsable. Mais la très bonne nouvelle, c'est que les groupes de luxe ont compris qu'ils avaient un rôle à jouer dans la mise en œuvre de solutions de développement durable. Et ils ont décidé de partager leurs propres outils d'organisation et de gestion, comme le compte de résultat environnemental chez Kering. Ce qui permet à de plus petites entreprises de participer elles aussi au mouvement. Car les déclarations d'intention ne suffisent pas, il faut également développer des outils pour les mettre en œuvre».