Hedi Slimane sale la note de son départ de Saint Laurent

摘要

Le monde à l'envers. Les clauses de non-concurrence sont habituellement conçues pour protéger les griffes après le départ d'un créateur ayant contribué à impulser une signature stylistique bien visible. Mais Hedi Slimane ne voit pas les choses de la même manière. L'ex-directeur de la création et de l'image de Saint Laurent, dont le départ était intervenu en avril dernier, vient ainsi d'obtenir en référé que son ex-employeur, le groupe Kering, soit bel et bien contraint de faire jouer cette clause de non-concurrence. Le but étant évidemment d'obtenir les indemnités qui vont toujours de pair avec une telle obligation. Jackpot, puisque le tribunal de commerce de Paris a condamné Kering au paiement à titre provisionnel de 13 millions de $ (11,6 millions d'€). Une somme libellée dans la devise américaine pour la bonne raison que Hedi Slimane, résidant outre-Atlantique, a assigné son ex-employeur au nom d'une société de droit californien.