L'amont de la filière textile a connu un été en Bourse aussi mitigé que l'a été la météo. L'amélioration macroéconomique avait été largement anticipée par certains investisseurs, tandis que l'enchérissement brutal de l'euro a pu en refroidir d'autres. Cette dernière problématique explique peut-être la relative frilosité avec laquelle ont été accueillies les valeurs du luxe, malgré les excellents résultats semestriels dévoilés par les grands acteurs français du secteur. Le leader mondial Lvmh n'a ainsi enregistré qu'une faible hausse (+1%), malgré la publication de performances remarquables sur le plan des ventes comme de la rentabilité. Le groupe a, par ailleurs, finalisé le 3 juillet dernier l'intégration de la mode et de la Couture de Christian Dior, qui rejoignent ainsi les parfums et cosmétiques déjà dans son giron. De son côté, la holding Christian Dior (+1% ), qui a cédé son activité opérationnelle Christian Dior Couture, mais est toujours actionnaire de Lvmh, pourrait encore rester coté pour une faible part de ses actions. Le reste est détenu par la société Semyrhamis, contrôlée par le groupe familial Arnault (Gfa).
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