Pour que 2019 et, plus encore, les années suivantes soient enfin porteuses, certains sont bien décidés à agir sans plus attendre d'être «contraints par la puissance publique à des réglementations» pas toujours favorables à leur activité. C'est ainsi qu'Eric Mertz, le président de la Fédération nationale de l'habillement (Fnh), continue de donner des coups de pied dans la fourmilière, comme il le fait depuis son arrivée en début d'année. D'avril à mai prochains, il organise les Assises du textile-habillement pour ses adhérents, mais aussi pour toutes les entreprises de la branche «avec qui nous partageons les mêmes valeurs d'indépendance». Agents commerciaux et créateurs locaux seront conviés à ces échanges, qui doivent se dérouler dans une dizaine de villes. Le coup d'envoi sera donné à Dijon le 4 avril. «Nous voulons apporter ensemble une réponse à cette question : quel modèle économique le commerce de détail doit-il choisir ? Tous les critères sont dans le rouge. Il nous appartient de trouver la solution.» Plusieurs thèmes seront explorés, sans jamais retomber dans ce qu'il appelle «les serpents de mer». «Nous n'arriverons jamais, contrairement à ce que certains croient, à réglementer une politique de promotions pour tous et toute l'année. De même, parler de bouger la date des soldes ou de les raccourcir est un combat d'arrière-garde. Il faut plutôt trouver un point de convergence pour savoir comment transformer notre métier vers une économie de valeur.»
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