En 2015, le dieselgate défrayait la chronique. L'opinion publique découvrait que des voitures diesel affichaient en conditions réelles des émissions d'oxydes d'azote (NOx) très largement supérieures au niveau règlementaire. À l'été 2019, le ministère de la Transition écologique confiait à l'Institut français du pétrole énergies nouvelles (IFPEN) la réalisation d'une étude pour évaluer les performances de différentes voitures. «Sauf exception,(...) les véhicules Euro 6d-TEMP [la norme applicable depuis septembre 2019, ndlr], essence comme diesel, respectent en moyenne les seuils normatifs en usage réel (...), y compris dans des conditions de conduite très dynamiques ou dans des conditions climatiques froides et chaudes », explique l'étude publiée le 16 décembre. Les exceptions correspondent notamment à des dépassements des émissions de NOx pour les voitures diesel qui ne disposent pas de système de dépollution avec injection d'urée. Ces résultats « étaient particulièrement attendus, dans un contexte de contentieux européen en cours sur les dépassements des normes de NO_2 constatés en France, les émissions de NO_2 étant principalement dues au transport routier », signale le ministère de la Transition écologique.
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