Bushmeat Consumption in the Tarangire-Manyara Ecosystem, Tanzania

摘要

Illegal hunting, driven by demand for bushmeat, threatens animal populations throughout Africa. While bushmeat consumption is thought to be common in the Tarangire-Manyara ecosystem (TME) of Northern Tanzania, its magnitude and drivers are not well understood. This lack of knowledge may inhibit effective mitigation policies. We conducted 394 household interviews in the TME in 2013 and 2014 to assess both the scale and the possible drivers of bushmeat availability and consumption in the ecosystem. Using generalized linear mixed models, information theoretic model selection, and accounting for spatial clustering of the interviews, we tested multiple hypotheses that underlie bushmeat consumption. Bushmeat consumption in the TME was found to be widespread among the local population. Surprisingly, we found little differences in reported bushmeat consumption between survey years (2013: 38%; 2014: 33% of interviewees). Pastoral Maasai admitted to consuming bushmeat significantly less often (2013: 29%; 2014: 26%) than non-Maasai (2013: 38%; 2014: 34%). Interestingly, none of the hypothesized spatial- or household-level factors consistently correlated with reported bushmeat consumption. Neither alternative sources of available animal protein, nor relative wealth affected bushmeat consumption. In conjunction with the relatively low price of bushmeat (half the price of domestic meat), these results suggest that bushmeat consumption is largely driven by its availability and low cost, and only to a small degree by cultural differences. Thus, conservation interventions will likely be most successful if they holistically manage to increase the cost of bushmeat relative to alternative protein sources. La chasse illégale de gibier induit par la demande de viande de brousse menace les populations d'animaux sauvages à travers toute l'Afrique. Si la consommation de viande de brousse est admise comme un usage courant dans l'écosystème de Tarangire-Manyara (TME), son importance et ses mobiles ne sont pas bien compris. En 2013 et 2014, nous avons conduit 394 interviews dans des ménages du TME, dans le but d'évaluer aussi bien l'étendue que de possibles explications concernant la disponibilité et la consommation de viande de brousse dans cet écosystème. En utilisant des modèles linéaires mixtes généralisés avec une sélection de modèles basée sur la théorie de l'information et prenant en compte le regroupement géographique pour l'échantillonnage, nous avons testé plusieurs hypothèses pour expliquer la consommation de viande de brousse. La consommation de viande de brousse était répandue parmi la population locale. A notre surprise, nous n'avons trouvé que peu de différences dans les consommations rapportées au cours des années étudiées (2013: 38%; 2014: 33%). Des Massa?s éleveurs, de manière significative, ont moins admis de consommer de la viande de brousse (2013: 29%; 2014: 26%) comparés à des non-Massa? (2013: 38%; 2014: 34%). Aucune des variables hypothétiques au niveau géographique ou des ménages n'était liée de manière cohérente à la consommation rapportée de viande de brousse. Ni des sources alternatives de protéines animales disponibles, ni la richesse relative des ménages n'influait sur la consommation de viande de brousse. Dans le contexte d'un prix relativement bas de la viande de brousse, ces résultats suggèrent que la consommation de viande de brousse est largement déterminée par sa disponibilité et son bas prix et seulement dans une faible mesure par des différences culturelles. En conséquence, des interventions visant à renforcer la préservation des animaux sauvages auront le plus de chances de succès si elles réussissent globalement à faire augmenter le prix de la viande de brousse par rapport à des sources alternatives de protéines.