'Impossible Cases Can be Cured When All the Factors Are Known': Gender, Psychiatry and Toronto's Juvenile Court, 1912 -1930.

摘要

Mental health professionals intent on leaving their mark on juvenile justice and committed to behaviour modification forged a partnership with Toronto's Juvenile Court during the 1920s. However, the routine practice of the court did not allow for intensive investigation of juvenile offenders or for careful study of the causes of delinquency. Conferences started in 1925 by W. E. Blatz bridged this gap by offering a number of advantages that could not be realized under the court's busy routine. Taking charge of a limited number of offenders permitted psychiatrists to more thoroughly examine special cases such as recidivists, intensely debate treatment strategies, more carefully supervise individual cases, and test their theories about the causes of juvenile crime. Conference case files reveal that psychiatrically informed strategies of regulation were a novel way to respond to deviance and that gender-specific understandings of, and strategies for, appropriate conduct also served to reproduce prevailing ideals for working-class boys and girls. With clear ideas about appropriate conduct for girls and boys, mental health professionals attempted to create such standards in the delinquents whose cases appeared before them. Résumé: Depuis un certain temps, un nombre d'individus du domaine de la santé mentale tentent de laisser sa trace dans le sphère de la justice juvénile. Avec cette intention et avec un engagement à la modification comportementale, certains professionnels de la santé mentale ont formé une association avec La Cour Juvénile de Toronto dès les années 20. Cependant, la routine surchargée de la cour ne laisse la place ni pour une investigation intensive des jeunes contrevenants ni pour une étude soigneuse des causes de leur délinquance. En 1925, une série de conférences établie par W. E. Blatz a aidé à éliminer cet obstacle en offrant plusieurs avantages qui étaient, jusque-là, impossible donné la surcharge de la cour. En prenant la charge d'un petit nombre de jeunes contrevenants, certains psychiatres ont pu examiner des cas spéciaux d'une fa?on plus complète. Ils ont pu aussi discuter plus intensément les stratégies de traitement, superviser soigneusement les cas individuels ainsi que mettre à l'épreuve leurs théories sur les causes du crime juvénile. Les dossiers de cas de conférences révèlent que les stratégies de régulation de nature psychiatrique représentent une nouvelle fa?on de répondre à la déviance. Ils révèlent aussi une nouvelle compréhension, qui est spécifique au genre, de la conduite appropriée pour les gar?ons et les filles ainsi que des stratégies pour gouverner cette conduite. Un nombre de dossiers en main, quelques professionnels de la santé mentale tentent de créer de tels standards chez les contrevenants faisant figure dans ces dossiers.