Recolonization of bigleaf maple branches by epiphytic bryophytes following experimental disturbance

摘要

The dynamics of epiphytic bryophyte communities following natural and human disturbance have rarely been quantified. We describe the response of bryophyte communities on bigleaf maple trees (Acer macrophyllum Pursh) in Olympia, Washington, following their experimental removal. Approximately 8% of the exposed area was recolonized by bryophytes 1 year after clearing, and 27% after 3 years. Lateral encroachment from bryophytes on the sides of the 20-cm-long plots accounted for 75% of this recolonization, with growth from residual plant parts or aerially dispersed diaspores accounting for the remaining 25%. Though it was not possible to distinguish between the latter two sources of cover, the number of clear de novo colonization events over the course of the year was low (0.18 dm-2). Disturbance appeared to reduce bryophyte diversity at this successional stage, as alpha and gamma diversity remained low after 1 year and had not recovered after 3 years. Reflecting the preponderance of lateral encroachment as the mechanism for recolonization, disturbance size may significantly affect the time needed to recolonize disturbed branch substrates. In addition to contributing to ecologists' understanding of processes of succession, these experiments may help to develop sustainable practices for moss-harvesting in the Pacific Northwest.Key words: succession, bryophytes, epiphytes, Acer macrophyllum, recolonization, canopy studies.On a rarement quantifié la dynamique des communautés épiphytes suite à des perturbations naturelles et humaines. Les auteurs décrivent la réaction de communautés de bryophytes venant sur des tiges d'érable grandifolié (Acer macrophyllum Pursh) en Olympie, état de Washington, suite à leur élimination expérimentale. Une année après l'élimination, environ 8 % des surfaces exposées se sont vu recolonisées, et 25 % après 3 ans. L'attachement latéral des bryophytes le long des parcelles de 20 cm compte pour 75 % de cette recolonisation, la croissance à partir de fragments végétaux résiduels ou de diaspores venues par la voie des aires expliquant les 25 % qui restent. Bien qu'il fut impossible de distinguer entre ces deux dernières sources de couverture, le nombre d'évènements de colonisation de novo évidents au cours de l'année est faible (0,18 dm-2). La perturbation semble réduire la diversité des bryophytes à ce stade de la succession, puisque les diversités alpha et gamma demeurent faibles après une année et ne se sont toujours pas rétablies après 3 ans. Reflétant la prépondérance de l'attachement latéral comme mécanisme de recolonisation, la dimension de la perturbation peut affecter significativement le temps nécessaire à la recolonisation des substrats raméaux perturbés. En plus de contribuer à la compréhension par les écologistes du processus de succession, ces expériences peuvent aider à développer des pratiques durables lors de la récolte des mousses dans le Pacific Northwest.Mots clés : succession, bryophytes, épiphytes, Acer macrophyllum, recolonisation, études de la canopée.[Traduit par la Rédaction]