Performante et durable, la brique de terre cuite est utilisée depuis l'Antiquité comme élément de structure et de parement. Elle révèle en France une forte identité régionale : briques rouges dans le Nord de la France, briques rosés de la région toulousaine, etc. Après la Seconde Guerre mondiale, elle s'est imposée comme matériau pour la reconstruction des logements collectifs. Aujourd'hui, l'offre s'est développée avec une large gamme de formats, d'épidermes et de teintes qui autorisent une grande diversité de calepinages pour des effets graphiques, des briques en saillie, des moucharabiehs ou encore des claustras. «La terre cuite en façade est très présente sur le segment du logement collectif et des équipements tertiaires, précise Nelly Monteil, responsable communication de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB). Il y a beaucoup de projets en logement et notamment social car les maîtres d'ouvrage recherchent un produit durable avec peu d'entretien, une exigence à laquelle répondent les briques et plaquettes. » Si le marché du revêtement de façade est largement dominé par l'enduit, la terre cuite a su s'imposer en rénovation grâce au développement de la plaquette. «Nous observons une très forte hausse des surfaces posées avec ce produit depuis plusieurs années, poursuit-t-elle. Ce fort engouement est lié au développement de l'isolation thermique par l'extérieur (Etics) et représente, en 2020, 60 % des mètres carrés posés en terre cuite. Un avantage de ce produit est de ne pas altérer l'esthétique originelle du bâtiment : il protège l'isolant, assure l'étanchéité de la façade et la protection vis-à-vis du feu. »
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