Radio VHF pour communiquer entre air et sol, ondes radars pour localiser les avions dans le ciel, contrôleurs seuls maîtres à bord pour gérer les situations à risques, etc., le contrôle aérien semble comme bloqué dans les années 1970. Un archaïsme technologique incompatible avec l'idée actuelle d'un transport aérien fluide, économique et écologique (voir infographie), et d'un ciel unique européen... Mais rien ne devrait aller en s'arrangeant, faute à une augmentation continue du trafic aérien - à raison de 5 % par an entre 2007 et 2026. Des chiffres qui signifient le doublement du trafic à l'horizon 2020. Comment, dès lors, garantir une sécurité constante, une maîtrise des coûts et la préservation de l'environnement avec des moyens technologiques dépassés ? Les acteurs de l'aéronautique mondiale se creusent la tête et les programmes de recherche fleurissent ces dernières années. Les Etats-Unis ont leur Next Gen (Next Generation Air Transport System) ; l'Europe, son Sesar (Single European Sky ATM Research), le volet technologique du futur ciel unique européen.
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