C'est à une écrasante majorité que les deux assemblées ont voté, le 13 janvier, la poursuite de l'opération Chammal en Irak. Au lendemain des attentats qui ont frappé « Charlie Hebdo » et un supermarché casher, la représentation nationale était saisie du vote sur la poursuite des opérations aériennes en Irak. Un passage obligatoire depuis la réforme constitutionnelle de 2008, qui impose un vote du Parlement après quatre mois d'opérations militaires. Considérant la très forte mobilisation nationale contre le terrorisme, et après avoir rendu hommage aux dix-sept victimes, le vote a été sans surprise : 488 votes contre un pour l'Assemblée nationale et l'unanimité pour le Sénat ! « II s'agit d'une menace globale, a précisé le ministre de la Défense devant l'Assemblée. Il y a une continuité entre les opérations extérieures et intérieures. » La présidente de la commission défense de l'Assemblée nationale, Patricia Adam, a demandé, quant à elle, un réexamen de la loi de programmation militaire (LPM) afin de réévaluer la menace, mais surtout les moyens, souhaitant revoir à la hausse les effectifs des armées françaises, compte tenu des « besoins nouveaux ».
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