Le mardi 9 juillet,la DGAC a accueilli le deuxième forum drones organisé par le Conseil pour les drones civils. L'amphithéâtre a ainsi ouvert ses portes aux acteurs variés impliqués dans le domaine. Grands industriels, constructeurs de drones, opérateurs, institutions, autorités réglementaires, ils étaient nombreux à assister à cette journée. Plusieurs tables rondes ont ainsi été organisées, alors qu'en parallèle se tenait une exposition. La première conférence était dédiée à l'acceptabilité des nouveaux usages. Plusieurs facteurs clés sont ainsi à prendre en compte: « La sécurité […], les nuisances sonores et les émissions de gaz et de particules, la cyber-sécurité de ces appareils dont le contrôle est déporté au sol et le respect de la vie privée et la protection des données », rapporte le Conseil pour les drones civils. Sur le plan des nuisances sonores, Airbus Helicopters, fort de son expertise dans la conception de voilures tournantes, conduit des études afin de limiter la perception du bruit. Parmi les solutions identifiées, l'industriel met notamment en avant l'hybridation. Sur le plan de la sûreté, plusieurs éléments sont à prendre en compte. Il faut ainsi pouvoir garantir la sécurité des senseurs, de la liaison de données, des données collectées ainsi que de la phase de préparation de mission. Pour assurer la sécurité de vol,Thales travaille sur des projets de geofencing et de geocaging. Le geofencing correspond à la protection de zones sensibles, interdites au survol. Lorsque les espaces sont définis, il est impossible pour les drones de les pénétrer. Le geocaging vise à contraindre le drone à rester dans un espace délimité lors de sa mission. « Le projet' Geocaging (Atechsys, Hionos.Thales) a pour objectif de développer un add-on [module] permettant de contenir un drone au sein d'un volume prédéfini, et ce de manière sûre », rapporte ainsi le Conseil pour les drones civils.
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