La DRM ouvre ses portes

摘要

La Direction du renseignement militaire a organisé, le 29 janvier 2019, un voyage de presse à Creil. A cette occasion, le Service de renseignement des armées a présenté ses différents centres et leurs savoir-faire. Parmi ceux-ci, le Centre de formation et d'interprétation interarmées de l'imagerie (CF3I). C'est le personnel du CF3I qui analyse les images captées par les satellites de reconnaissance. La DRM fait face à un afflux toujours plus important d'images et de données apportées par les capteurs militaires et civils. Les satellites CSO (voir A&C n° 2622),plus agiles que les satellites Helios, permettront plus de prises de vues lors de chacun de leurs passages au-dessus d'une zone. Les effectifs de la DRM ne vont pas croître de façon équivalente, c'est donc vers des solutions techniques qu'il faudra se tourner. « L'intelligence campus » a justement été créée pour identifier les technologies et méthodes qui pourraient servir à la DRM pour faire face à ce « tsunami de données ». L'intelligence artificielle peut ainsi être employée pour automatiser une partie du traitement de ces données. Des rapprochements ont donc été réalisés avec Thaïes et la société Earth Cube, qui a développé un système capable dé traiter automatiquement les données satellites. Développé à l'origine pour le secteur minier ou les traders, il peut être adapté à une utilisation militaire. La solution d'Earth Cube permet, par exemple, de détecter automatiquement une voiture au milieu d'une vue du désert, ce qui peut prendre plusieurs heures pour un opérateur humain.