EXERCICE MAJEUR DANS LE PACIFIQUE SUD

摘要

Du 20 au 25 mai, la Nouvelle-Calédonie a vu opérer près de 2 000 militaires venus de 10 nations riveraines du Pacifique. Comme tous les deux ans, les Forces armées françaises de Nouvelle-Calédonie (Fanc) ont organisé l'exercice Croix du Sud, l'un des entraînements militaires majeurs dans le Pacifique Sud.L'objectif est d'améliorer l'interopérabilité entre les forces de la région autour d'un scénario adapté aux enjeux locaux. Croix du Sud met en effet en scène une intervention d'une force multinationale sur un territoire touché par une catastrophe naturelle dans un contexte sécuritaire dégradé. La géographiede la Nouvelle-Calédonie se prête parfaitement à ce type d'exercice et permet aux organisateurs de changer tous les deux ans de zone de travail. Cette année, il s'agissait du nord de la Grande Terre. La force multinationale, composée notamment de militaires australiens, néozé-landais, américains, fidjiens, ton-giens, ni vanuatais (avec des observateurs chiliens et indonésiens), devait se déployer depuis le sud de l'île vers le nord grâce à onze navires et treize aéronefs. Après une phase de mise en place, l'exercice s'est accéléré le 20 mai avec le début de l'insertion des troupes dans leur zone d'intervention. Celle-ci a démarré par un raid en hélicoptère pour dé-poser des petits groupes de commandos chargés de repérer les futures zones de déploiement. Le lendemain, au petit matin, des parachutistes étaient largués sur un aérodrome pour le sécuriser. Sur un autre site, un avion de transport tactique se posait pour y déposer des troupes. Au même moment, deux opérations amphibies étaient lancées depuis les bâtiments australien Choules et néozélandais Canterbury pour débarquer notamment des moyens lourds tels que des camions et des véhicules blindés. Ceux-ci serviront aux reconnaissances d'itinéraires nécessaires pour connecter les différents points d'entrée maritimes et aériens de la force. Un pont aérien était ensuite organisé pour apporter troupes et aide humanitaire, puis évacuer des ressortissants. La dernière phase de l'exercice prévoyait le démontage du dispositif et le redéploiement des troupes vers leur point de départ.