L’autisme est un trouble neurocomportemental caractérisé par une anomalie des interactions sociales réciproques, une communication différée et chaotique et des structures de comportement restreintes, répétitives et stéréotypées qui se profilent chez les jeunes enfants. Il a des répercussions marquées sur la vie des enfants et de leur famille. Les manifestations de ce trouble varient entre les enfants et chez un même enfant au fil du temps. La compréhension actuelle de ce trouble en est une de spectre autistique aux atteintes de légères à graves. D’après une analyse prudente des données existantes, la prévalence des troubles du spectre autistique est de 27,5 cas pour 10 000 habitants, ce qui inclut une prévalence d’autisme de 10 cas pour 10 000 habitants, de trouble envahissant du développement non spécifié (TED NS) de 15 cas pour 10 000 habitants et de syndrome d’Asperger de 2,5 cas pour 10 000 habitants (1). Ces chiffres sont plus élevés que ceux d’il y a 30 ans. Les données épidémiologiques actuelles ne suffisent pas pour déterminer si d’autres facteurs que l’élargissement de la définition et une meilleure sensibilisation publique des troubles autistiques sont responsables de cette augmentation (1). Les études analysées dans le présent énoncé portent surtout sur des enfants autistes, mais quatre études (2–5) traitent d’enfants autistes ou atteints de TED NS. L’autisme ou le trouble du spectre autistique est un trouble du développement cérébral anormal, dont le fondement est en grande partie génétique (6). Les données probantes n’indiquent aucun lien causal avec le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (7).
展开▼