SÉANCE D’ORIENTATION STRATÉGIQUE TS3 L’APPROCHE PRISE PAR LES ADMINISTRATIONS ROUTIÈRES POUR RENDRE LES ROUTES PLUS SÛRES

摘要

Au cours des 40 dernières années, la Suisse a enregistré une diminution sensible du nombre de tués sur ses routes et elle possède l’un des taux de mortalité les plus faibles parmi les pays de l’OCDE, principalement pour les conducteurs et les passagers de deux-roues motorisés. Les progrès ont été moins marqués en ce qui concerne les usagers de la route vulnérables. Les blessures graves, en particulier, semblent constituer un enjeu majeur pour les futures actions dans le domaine de la sécurité routière.Le gouvernement helvétique a lancé différents programmes de sécurité routière, dont «Via sicura», le dernier en date, qui entend réduire de 25 à 33% le nombre de blessés graves et de tués sur les routes suisses. Le programme privilégie une approche basée sur la sécurité du système, qui met l’accent sur une infrastructure routière plus sûre. En outre, des mesures légales visent en priorité un comportement sécuritaire de tous les usagers de la route (par ex. usage diurne obligatoire des feux, responsabilité du détenteur du véhicule si le contrevenant n’est pas connu) et les groupes à haut risque (par ex. retrait de permis plus long en cas d’excès de vitesse important, davantage de cours de rééducation routière pour les délinquants de la route, tolérance zéro en matière d’alcool au volant pour les nouveaux conducteurs).Le présent rapport s’intéresse à l’évolution de la sécurité routière en Suisse et met en exergue le processus et les instruments à la base d’une mise en oeuvre réussie des mesures de sécurité. Les facteurs suivants semblent jouer un rôle de premier plan:1. changement de paradigme vers une responsabilité partagée;2. en conséquence: volonté politique d’agir;3. mise au jour du potentiel des nouvelles mesures grâce à un rapport fondé scientifiquement;4. sur la base d’une méthode rigoureuse, prévision des bénéfices escomptés en termes de sécurité, qui ont été acceptés comme étalon pour le programme de sécurité routière;5. acceptation d’une liste révisée de mesures par les parties prenantes, les décideurs régionaux et le Parlement;6. mise au point d’instruments visant à faciliter la mise en oeuvre des mesures relatives à l’infrastructure routière, formation du personnel local et collecte des données relatives à l’évolution;7. planification d’une évaluation à plusieurs niveaux utilisée non seulement comme outil de contrôle, mais aussi comme outil de pilotage.