Au niveau mondial, d’énormes quantités d’eaux usées non traitées etpartiellement traitées sont utilisées pour l’irrigation de toutes sortes decultures, y compris les cultures vivrières. Bien que cet usage soit la plupartdu temps indirect et non planifié, et souvent incompatible avec les lois etréglementations gouvernementales, les cultivateurs sont tributaires de cesflux, en premier lieu pour l’irrigation. Et s’il est vrai que le traitement intégraldes eaux usées dans le but de respecter les normes officielles de qualitéimposées à l’eau d’irrigation figure souvent dans les plans d’aménagementurbains à long terme, il ne représente cependant pas une option réalistepour la plupart des pays en développement, étant donné le haut niveaud’investissements et les coûts opérationnels qu’il nécessite en comparaisonavec les autres besoins de ces pays. Par conséquent, il importe de développerdes méthodes de conception et de gestion pour l’usage des eaux uséesdomestiques susceptibles d’être rentables et de garantir une irrigation
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