Le plâtre est aujourd’hui le matériau le plus utilisé en construction. Il est crucial pour les producteurs de plaques de plâtre de fabriquer des panneaux de gypse qui soient légers et qui satisfassent aux tests normatifs. Il faut donc connaître les mécanismes d’endommagement et de rupture de la plaque de plâtre, par exemple lors d’un essai de flexion. Des plaques de plâtre ont été testées en flexion 4 points jusqu'à la rupture. La corrélation d’images numériques (CIN) est utilisée pour suivre la cinématique de l’essai et la dégradation progressive associée. Il est proposé d'identifier le comportement de la plaque de plâtre grâce à une description continue et homogénéisée (de type poutre) où la dégradation progressive de la rigidité de la plaque est décrite par un paramètre d’endommagement. Plusieurs formes algébriques qui décrivent l’évolution de l’endommagement en fonction de la courbure locale de la poutre ont été testées, conduisant à une évaluation comparable de la loi d’endommagement. Une forme algébrique simple avec seuil est choisie pour illustrer les résultats de l'identification. Une procédure d’identification spécifique est présentée où les imperfections expérimentales sont prises en compte. Le processus de rupture de la plaque de plâtre en flexion 4 points est discuté en relation avec la courbe effort-déflexion et les différents champs de déplacement mesurés par CIN. La fissuration du plâtre dans la zone tendue de la poutre est détectée comme étant le premier événement de la séquence conduisant à la rupture de l’échantillon, mais la fissure ne se propage pas dans toute l’épaisseur et ne conduit pas à la rupture brutale de l’échantillon car le papier tendu est capable de supporter le transfert de charge. Juste avant rupture, l’échantillon contient de multiples fissures plus ou moins parallèles à la direction de chargement.
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