Comment présenter la déperdition humaine au sein du travail ouvrier ? Dans la continuité de l'Homo-faber, l'être humain sous forme mécanique

摘要

Mes recherches puisent leurs réflexions dans la sphère du travail qui est un lieu où la connexion est forte entre l'homme et la machine. Mon travail part du principe que l'être humain est constitué d'une mécanique en soi qui tend à s'accentuer dans son environnement professionnel. Je fais référence au travail qui sollicite davantage le corps physique à la réflexion, changeant le rapport au corps de l'ouvrier à une relation avec un corps-outil. Dans mon projet, le travail est à l'origine d'une forme de perdition de la condition humaine et fait du travailleur un exécutant. Par la fabrication de mes machines, je représente sous forme mécanique l'emprisonnement corporel du travailleur mais aussi l'absence de réflexion. Celles-ci peuvent aussi véhiculer certaines tensions liées à l'acte du travail. Le corps humain est transformé en un corps-objet actif. Le concept d'aliénation dans le travail et de la perte de soi est important dans ma démarche. Mon travail aborde également le concept d'homo faber poussé à l'excès. En ce sens, l'être humain fait de son propre corps un outil pour suivre une évolution technique grandissante. De ce fait, l'être humain travaille d'une façon semblable à la machine.