La littérature philosophique clandestine au XVIIIe siècle : orientations de la recherche. (Notes critiques) A propos de : Filosofia e religione della letteratura clandestina. Secoli XVII e XVIII, a cura di Guido Canziani, Milano, Franco Angeli, 1994, 520 p. ; La face cachée des lumières. Recherches sur les manuscrits clandestins de l'âge classique, par Miguel Benítez, Paris - Universitas et Oxford - Voltaire Foundation, 1996, 456 p. ; De l'examen de la religion, attribuable à Jean Lévesque de Burigny, éd. critique par Sergio Landucci, Paris - Universitas et Oxford - Voltaire Foundation, 1996, 146 p. (« Libre-pensée et littérature clandestine », 4) et Traité de la liberté. Des miracles. Des oracles. Avec le traité « La fausseté des miracles des deux Testaments », éd. critique par Alain Niderst, Paris - Universitas et Oxford - Voltaire Foundation, 1997, 146 p. (« Libre-pensée et littérature clandestine », 5)

摘要

La littérature philosophique clandestine du XVIIIe siècle a fait l'objet ces dernières décennies de multiples travaux qui ont abouti à la révision d'un certain nombre d'idées reçues, notamment sur l'antériorité du manuscrit par rapport au texte imprimé et sur la notion d'auteur : plutôt que vers les individus, les recherches s'orientent davantage désormais vers les milieux d'origine et les réseaux de circulation des traités, manuscrits et imprimés conjoints. D'autre part, le rapprochement, grâce à plusieurs recueils d'articles et actes de colloque, entre divers cas particuliers permet de dégager différents modes de réécriture clandestine. L'examen de ces textes philosophiques, enfin, nous permet de prendre la mesure réelle de l'inspiration cartésienne et spinoziste du matérialisme des Lumières.