Impact de travaux primaires du sol et du mode de pulvérisation des herbicides sur la persistance de l'atrazine et du métolachlore.

摘要

En milieu agricole, les concentrations d'herbicides retrouvées dans le sol sont susceptiblesudde se retrouver dans les eaux souterraines et les eaux de surface par infiltration etudruissellement de surface ou hypodermique. L'hypothèse du projet est que les pratiquesudagricoles sont susceptibles d'influencer les concentrations et la mobilité des herbicidesudretrouvés dans la partie supérieure du profil de sol.udPlusieurs études ont montré que l'agriculture intensive occasionne des risques auxudécosystèmes. Les travaux primaires du sol, dits de conservation, préservent l'intégrité duudprofil de sol et, par le fait même, agissent sur les concentrations d'herbicides retrouvéesuddans les systèmes sol-eau. Le semis direct (non travail du sol), qui tend à préserver laudstructure du sol, pourrait entraîner une infiltration accrue des herbicides vers les horizonsudinférieurs. En général, l'augmentation du travail du sol favoriserait l'augmentation desudconcentrations en herbicides dans la couche supérieure du sol. Le but de cette étude est deudquantifier l'effet de différents travaux primaires du sol (labour, chisel et semis direct) et deuddeux types de pulvérisation des herbicides (surface totale et en bandes) sur la persistance auudchamp et la mobilité dans la partie supérieure du sol de deux herbicides utilisés dans laudculture du maïs-grain, l'atrazine et le métolachlore.udEn 1994, deux sites ont été choisis: le sol du site de Varennes est une argile de la série St-Urbainudet celui du site de Frelighsburg est un loam de la série Blandford. En 1995, seul leudsite de Frelighsburg a été étudié. Le dispositif expérimental employé pour quantifier l'effetuddes pratiques culturales sur la persistance du métolachlore, de l'atrazine et deux de sesudsous-produits, le déétylatrazine et le déisopropylatrazine est un factoriel en blocs aléatoiresudcomplets. Les sites comprenaient trois blocs de répétitions de six parcelles, soit un total deud18 parcelles des combinaisons de travail et de pulvérisation des herbicides. Des échantillonsudde sol ont été prélevés aux profondeurs 0-10 cm et 10-20 cm à sept reprises durant 40 joursudaprès l'application des herbicides. Les concentrations d'herbicides ont été déterminées parudchromatographie en phase gazeuse.udLes résultats obtenus à 0-10 cm montrent que pour des conditions climatiques semblables,udle type de sol influence de manière importante la persistance des herbicides étudiés. Dans leudsol argileux de Varennes, l'impact des traitements est quasi inexistant. Les précipitationsudabondantes et la remontée de la nappe phréatique ont occasionné une homogénéisation desudherbicides appliqués sur certaines parcelles, atténuant ainsi les différences de concentrationsudattendues. A Frelighsburg (loam de Blandford), les concentrations en herbicides diminuentudde façon exponentielle en fonction du temps. Les caractéristiques des composés atrazine etudmétolachlore leur confèrent des comportements différents selon les combinaisons deudpratiques culturales. La persistance de l'atrazine, moins influencée par les travaux de sol, estudsensiblement la même pour l'ensemble des combinaisons. Les concentrations enudmétolachlore tendent à augmenter avec l'intensification du travail du sol. La pulvérisationuden bandes du métolachlore conduit à des concentrations inférieures à celles obtenues enudsurface totale. Pour les deux sites, on retrouve peu d'herbicides à 10-20 cm et les sousproduitsudde l'atrazine demeurent presque toujours sous la limite de détection, quelle queudsoit la profondeur du sol.ud