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Étude des mécanismes cérébraux liés à l'expertise scientifique en électricité à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle

机译:使用功能磁共振成像技术研究与电学专业知识有关的大脑机制

摘要

Depuis au moins trente ans, les chercheurs étudient les conceptions erronées des élèves. Ces recherches ont montré que souvent ces derniers répondent de façon inappropriée à des questions portant sur différents phénomènes naturels. Ils affirment par exemple que les objets plus lourds tombent plus rapidement, qu'un seul fil électrique est suffisant pour allumer une ampoule et qu'il fait plus chaud l'été parce que le Soleil est plus près de la Terre. Si ces conceptions erronées n'étaient pas difficiles à changer, elles ne constitueraient pas un problème. Cependant, l'une des conclusions les plus solides de ce courant de recherche est que les conceptions sont difficiles à changer, ce qui pose tout un problème à l'enseignant en sciences dont un des buts est, précisément, de faire évoluer les conceptions de ses élèves. Ce problème de la persistance des conceptions inappropriées a mené au développement d'un champ de recherche qu'on appelle le changement conceptuel. Selon ce champ, certains concepts scientifiques seraient difficiles à acquérir pour les élèves, non pas parce qu'ils sont intrinsèquement abstraits ou complexes, ni même parce qu'ils nécessitent la maîtrise d'outils mathématiques sophistiqués, mais parce qu'ils nécessitent un changement conceptuel. Aujourd'hui, même près de 30 ans après la publication du modèle du changement conceptuel de Posner, Strike, Hewson et Gertzog (1982), modèle qui a jeté les bases à ce domaine de recherche, les processus en jeu dans le changement conceptuel demeurent mal connus. Plusieurs modèles d'apprentissage des sciences basés sur l'idée de la nécessité d'un changement conceptuel ont vu le jour, mais aucun n'a su faire l'objet d'un consensus. Ainsi, en 2011, il n'existe pas moins d'une dizaine de modèles différents du changement conceptuel. Dans certains cas, ces modèles se ressemblent ou se complètent, mais souvent, ils diffèrent et même s'opposent. Ce manque de connaissance sur la nature du changement conceptuel invite à davantage de recherches et, idéalement, des recherches utilisant de nouveaux outils. La présente recherche utilise l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle dans le but d'obtenir de nouvelles connaissances sur les mécanismes cérébraux liés aux processus de changement conceptuel. Puisqu'il s'agit d'une des conceptions les plus fréquentes, cette recherche se concentre sur une conception répandue et difficile à changer selon laquelle un seul fil est suffisant pour allumer une ampoule. Pour étudier les mécanismes cérébraux liés au changement conceptuel en électricité, des experts (étudiants du baccalauréat en physique) et des novices en sciences (étudiants d'un baccalauréat en sciences humaines) ont répondu à des questions liées à des circuits électriques simples à l'intérieur d'un appareil d'IRMf. Les données permettent d'identifier quelles sont les régions cérébrales plus activées lors de la réalisation de cette tâche chez les experts et chez les novices. Comme les experts sont familiers avec ce type de questions portant sur l'électricité, on pourrait s'attendre à ce que la tâche cognitive demandée ne soit pas exigeante et ne mobilise pas de façon importante leur cerveau. On pourrait également s'attendre à ce que la tâche soit plus difficile pour les novices et mobilise davantage certaines régions cérébrales. Pourtant, les résultats obtenus ne s'accordent pas avec cette hypothèse. Lorsqu'on leur présente des circuits électriques où une ampoule liée à une pile par un seul fil s'allume, les experts en sciences activent significativement plus que les novices différentes régions de leur cerveau, dont notamment le cortex préfrontal et le cortex cingulaire antérieur. Puisque ces régions sont reconnues pour jouer un rôle dans l'inhibition, ces résultats suggèrent que cette dernière joue un rôle dans l'expertise scientifique en électricité. Si tel est le cas, il se pourrait donc que les experts en sciences n'aient pas effacé de leur cerveau les conceptions inappropriées qu'ils possédaient peut-être avant leur formation scientifique, mais aient plutôt réussi à développer leur capacité d'inhiber (c'est-à-dire contrôler ou désactiver) ces conceptions pour arriver à répondre de manière scientifiquement correcte aux questions posées. Le concept d'inhibition est actuellement peu utilisé dans les recherches en didactique des sciences et en éducation en général. Pourtant, ce concept pourrait éventuellement avoir des répercussions importantes sur l'apprentissage et l'enseignement des sciences. Par exemple, plusieurs modèles du changement conceptuel conçoivent ce dernier comme étant un processus par lequel les conceptions antérieures, ou les structures conceptuelles et épistémologiques qui les supportent, sont remplacées par de nouvelles. Nos résultats sont incompatibles avec ces modèles puisqu'il semble que le cerveau des experts conserve toujours (même après une formation scientifique poussée) la trace de ses conceptions antérieures puisqu'il doit encore les inhiber. Par contre, les résultats obtenus sont compatibles avec les modèles de changement conceptuel postulant qu'il existe une coexistence entre connaissances scientifiques et connaissances communes. Les résultats sont également compatibles avec les modèles stipulant que les conceptions scientifiques sont développées à partir de l'intégration et de la complexification d'éléments cognitifs élémentaires provenant des conceptions antérieures qui resteraient inchangées au cours du changement conceptuel. Ces conclusions ouvrent la porte à de nouvelles études visant à mieux comprendre de quelle façon l'inhibition peut être développée pour favoriser le changement conceptuel.ud______________________________________________________________________________ udMOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : changement conceptuel, cerveau, inhibition, expertise scientifique, neuroéducation
机译:至少三十年来,研究人员一直在研究学生的误解。这项研究表明,他们经常对有关自然现象的问题做出不适当的反应。他们说,例如,较重的物体掉落得更快,一根电线就足以点亮灯泡,并且在夏天,由于太阳离地球更近,所以温度更高。如果这些错误观念不难改变,那就不会成为问题。然而,这一研究领域最坚实的结论之一是,观念很难改变,这对理科教师来说是一个很大的问题,理科教师的目标之一就是精确地发展观念。他的学生。不适当概念的持续存在的问题导致了研究领域的发展,即概念改变。根据该领域,某些科学概念对于学生来说将很困难,这不是因为它们本质上是抽象或复杂的,甚至不是因为它们需要精通复杂的数学工具,而是因为它们需要改变概念性的。今天,即使在Posner,Strike,Hewson和Gertzog(1982)的概念变化模型发布后近30年,该模型为这一研究领域奠定了基础,但概念变化涉及的过程仍然存在鲜为人知。已经出现了几种基于概念变革需求的科学学习模型,但没有一个能够达成共识。因此,在2011年,出现了不少于十二种不同的概念变化模型。在某些情况下,这些模型彼此相似或互补,但通常会有所不同甚至反对。对概念变化本质的了解不足,需要进行更多的研究,理想情况下,则需要使用新工具进行研究。本研究使用功能性磁共振成像,以获取与概念变化过程相关的大脑机制的新知识。由于这是最常见的设计之一,因此本研究着眼于一个普遍且难以更改的概念,即一根电线足以点亮灯泡。为了研究与电的概念变化相关的大脑机制,专家(物理学学士学位的学生)和科学新手(人类科学学士的学生)回答了与简单电路有关的问题。功能磁共振成像机的内部。当专家和新手执行此任务时,数据可以识别出哪些大脑区域最活跃。由于专家熟悉有关电的这类问题,因此人们可能会期望所要求的认知任务并不苛刻,也不会显着动脑。人们可能还希望这项任务对于新手来说会更加困难,并且会更多地动员大脑的某些区域。但是,获得的结果与该假设不一致。当出现通过单根导线连接到电池的灯泡点亮的电路时,与新手相比,科学专家会激活大脑的不同区域,包括前额叶皮层和扣带前皮层,它们的激活作用明显更多。由于已知这些区域在抑制中发挥作用,因此这些结果表明,后者在电力科学专业知识中发挥着作用。如果是这种情况,那么科学专家们可能没有从大脑中抹去他们在接受科学训练之前可能曾犯过的不当观念,而是成功地开发了抑制能力(也就是说,控制或停用这些概念,以便对所提出的问题得出科学正确的答案。抑制的概念目前在科学教学和教育研究中很少使用。但是,这个概念可能会对学与教科学产生重要影响。例如,一些概念变化模型将其视为一个过程,在此过程中,以前的概念或支持它们的概念和认识论结构,由新的替换。我们的结果与这些模型不兼容,因为专家的大脑似乎始终保留(即使经过广泛的科学训练)其先前概念的痕迹,因为它仍然必须抑制它们。另一方面,所获得的结果与概念改变模型兼容,假定科学知识和常识之间存在共存。结果也与模型相吻合,该模型规定科学概念是从先前概念的基本认知元素的整合和复杂化发展而来的,这些概念在概念变化期间将保持不变。这些结论为旨在更好地理解如何发展抑制作用以促进观念变化的新研究打开了大门。作者的关键词:观念变化,大脑,抑制作用,科学专门知识,神经教育

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  • 作者

    Masson Steve;

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  • 年度 2012
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