Le bio, c'est le bon sens...

摘要

Dans le cadre des CTE, la conversion à l'agriculture biologique est la seule mesure qui s'applique sur l'ensemble du territoire national. Elle figure dans les contrats-types de tous les départements. Frédéric Larguier, céréalier dans le Gard, explique pourquoi et comment il poursuit par un CTE la conversion à l'agriculture biologique de son exploitation, engagée il y a deux ans. Dans la région d'Uzège-Pont-du Gard, au nord de la Petite Camargue, Frédéric, 28 ans, associé avec son père dans une EARL, produit essentiellement des céréales (46,32 ha), des cultures fourragères (13,26 ha), et du tournesol (60 ha). Peu après son installation, en 1996, il a choisi la voie de l'agriculture raisonnée: Je me suis rendu compte, après la longue sécheresse de 1997, que nous avions tendance à trop charger la terre en produits chimiques; elle n'en voulait plus... Il fallait revenir à des techniques culturales plus simples ou plus économes. Je suis d'abord passé à l'utilisation de fumures organiques et l'augmentation du prix des produits phytosanitaires aidant, j'ai adopté les méthodes de l'agriculture raisonnée. Puis j'ai pensé au bio: un mode de production moins éprouvant pour la terre, une meilleure valorisation des céréales,dans un marché en plein développement... le bon sens meme! Mais je me posais des questions: où trouver de l'azote en quant/té suffisante, quel matériel utiliser, comment épuiser, sans produits phytosanitaires, le stock des mauvaises herbes...