J.-M. BARBIER, président de séance, conclut brièvement les débats en soulignant quelques points qui se dégagent des exposés ou des échanges. ① Les consommations des réseaux urbains d'eau potable baissent. Ce constat, fait dans d'autres pays européens, est durable. ② Les causes de ce phénomène sont difficiles à analyser : la difficulté tient notamment à la disparité des divers types de consommateurs (milieu social, type d'habitat, etc.) et à la dispersion des consommations unitaires pour une même catégorie de consommateurs. ③ Constat assez étonnant fait à Paris : la consommation des ménages ne diminue pas. Elle reste de l'ordre de 150 l/j /habitant, moyenne assez courante en Europe. Ceci peut signifier qu'il existe encore un gisement important de baisse. ④ Nous manquons d'instruments d'analyse de la consommation d'eau. Les compteurs d'eau ne servent qu'à la facturation. Pour comprendre le comportement de leurs clients, les distributeurs d'eau pourraient enrichir leurs fichiers sur les activités de leurs abonnés et faire appel à des sociologues ou à des psychosociologues pour connaicirc;tre les usages de l'eau et les rapports du consommateur à l'eau. ⑤ La discussion a soulevé des questions "hors sujet" pour la réunion d'aujourd'hui, mais qui devront faire l'objet d'autres réflexions et débats, notamment : 1. quel est l'impact du phénomène de baisse sur la facture d'eau ? 2. les foyers à faible niveau de revenus n'ont pas les moyens d'économiser l'eau, comment traiter le problème au niveau social ? 3. comment communiquer sur ces problèmes où les fausses bonnes idées sont si faciles à répandre ?
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