Alors que Russes et Chinois sont à la peine pour réaliser leur premier bombardier furtif, et que l'Europe vient à peine de mettre fin aux guerres industrielles pour lancer l'Euro-drone, les américains creusent encore l'écart technologique. C'est le 2 décembre dernier, date symbolique, que Northrop-Grumman a officiellement présenté le nouveau bombardier nucléaire furtif qui succédera au B-2, le B-21. Si toute l'attention des commentateurs s'est portée sur le design futuriste de cet appareil ultrasecret, on ne sait au final que très peu de choses sur ses capacités réelles. Et ce d'autant plus qu'il sera secondé dans ses missions par un drone HALE aussi révolutionnaire dans sa conception que le B-21. Un drone truffé de technologies disruptives, dopé à l'Intelligence Artificielle, et capable de pénétrer dans les espaces aériens les plus contestés. Ceci avec l'ambition affichée de remporter une guerre nucléaire ou conventionnelle avant même que celle-ci n'ait commencé, par la compréhension intime de la stratégie adverse, de ses vulnérabilités, puis par le ciblage de ses atouts les plus critiques.
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