Depuis plus de 30 ans la France cherche à se doter d'une capacité ROEM spatiale et a mis en orbite, bien avant CERES, plusieurs démonstrateurs comme Clémentine, Cerise, Essaim, et Elisa. Votre division a participé à cette aventure depuis ses débuts en fournissant tous les systèmes d'interception. Quelles ont été les grandes étapes de cette ambition ? Les 200 ingénieurs de Thales, impliqués depuis toutes ces années, sont très fiers d'avoir pu contribuer à cette ambition qui nous a permis de maintenir nos compétences techniques mais surtout de les surpasser. Le challenge était d'autant plus important que l'équipe France partait de très loin et a d? tout apprendre. Depuis la connaissance des concepts opérationnels, l'exploration des bandes de fréquences utilisées par les systèmes d'armes adverses, nous avons également développé des solutions techniques pour disposer d'un niveau de sensibilité inédit sur un spectre de fréquences qui n'a cessé d'augmenter depuis 30 ans. Les différentes familles de démonstrateurs doivent donc se percevoir comme un processus itératif destiné à affiner notre connaissance du domaine, mais aussi à décliner les réponses technologiques les plus adaptées.
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