C'est la montagne qui ac-couche d'une souris. Mercredi 22 septembre, au sortir du Conseil de défense sanitaire, tout le monde s'attendait à un allégement local du passe sanitaire. Le président de la République l'avait laissé entendre et, surtout, toutes les conditions s'y prêtaient. Une quarantaine de départements, soit près d'un sur deux, se trouvent actuellement sous le seuil d'alerte de 50 cas pour 100.000 habitants. Quant à la vaccination, elle concerne désormais plus de 50 millions de Fran?ais. L'Etat allait à coup s?r prendre acte de ces éléments. Finalement, les espoirs sont douchés. Le passe sanitaire reste une règle sur l'ensemble du territoire, jusqu'à nouvel ordre. Seule concession: les écoliers du primaire au- ront le droit d'enlever leur masque, dès le 4 octobre, dans les départements sous le seuil d'alerte. Et la jauge de certains établissements accueillant du public y sera relevée. Malgré les indicateurs au vert, le gouvernement ne veut pas précipiter la sortie de crise sanitaire afin d'éviter un relachement susceptible de déboucher sur une cinquième vague. Il rejette donc pour l'instant l'idée d'aménager le passe sanitaire. Il sera encore moins question d'anticiper son arrêt, initialement prévu au 15 novembre. Au contraire, il envisage de le prolonger, selon un projet de loi annoncé en début de semaine et qui sera présenté en Conseil des ministres le 13 octobre.
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