Le scénario médian adopté dès 2020 par Airbus sur le calendrier d'un retour aux niveaux d'avant-crise entre 2023 et 2025 pour le marché des avions commerciaux se confirme tous les mois. Et la dernière assemblée générale de l'IATA qui s'est tenue à Boston en a été une nouvelle preuve. S'appesantir sur les pertes astronomiques que subissent les compagnies aériennes a un intérêt tout relatif : la cause est connue et elle n'épargne personne quel que soit le ? business model ?. Plus intéressant à suivre est le rythmede ce ? retour à la normale ?. Là, les scénarios sont partagés et des différences d'appréciation sur les taux de croissance ne sont pas à négliger, car elles peuvent avoir des conséquences sur tous les acteurs de la cha?ne du transport aérien, dont les tempos ne co?ncident pas toujours : compagnies aériennes, loueurs, aéroports, constructeurs, motoristes, équipementiers et fournisseurs...
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