Pour Grégory Jean, consultant ferroviaire chez Talan Consulting, cette prévision de croissance du nombre de lignes de métro automatisées est avant tout portée par l'explosion du marché chinois. Après la ligne de Pujiang, longue de 6,7 kilomètres et ouverte à Shanghai par Keolis en 2018, la Chine s'est engagée résolument dans cette voie. Toujours à Shanghai, l'année suivante, avec l'ouverture des 78 kilomètres du métro circulaire de l'aéroport de Pudong. Puis à Chengdu, dans la province du Sichuan, avec l'entrée en service, au printemps dernier, d'une première ligne sans conducteur. Longue de 22 kilomètres, elle totalise 13 stations futuristes. Réalisée par Alstom et ses coentreprises en Chine (Satee, Casco), elle relie le quartier des affaires de la ville, au sud-est, à la gare ferroviaire ouest, au nord-ouest.
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