Depuis quelques années, l'équipe des ressources humaines (RH) du SIAé doit recruter 300 à 320 personnes par an, du bac pro au bac + 5. ? Nos besoins sont en augmentation, notamment du fait d'une rotation importante du personnel ?, explique Laurent Trottet, chef du bureau RH du SIAé. Environ deux tiers concernent des ingénieurs, des techniciens sous statut contractuel et des ouvriers de l'Etat opérateurs en maintenance mécanique ou électromécanique. Des profils qui, dans le civil comme dans le militaire, sont cruellement sous tension. Sauf que dans cette course aux compétences, le SIAé joue avec les règles d'un employeur public et part avec quelques handicaps, notamment pour individualiser les parcours et les reconnaissances professionnelles... ? Depuis quelque temps, à l'instar de beaucoup d'entreprises privées, nous sommes confrontés à un problème d'attractivité et de fidélisation, poursuit Laurent Trottet. Et si le fait d'être un acteur étatique régalien donne du sens à un engagement, être une structure publique, avec des dispositions réglementaires qui n'offrent pas toujours la souplesse nécessaire pour être réactifs sur le marché du travail, constitue parfois un frein. ?
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