Le congrès annuel de la Fédération Européenne de la Corrosion, EUROCORR '96, a pris une dimension nouvelle. Dès la séance inaugurale, les conférences plénières de MM. Ies Professeurs B. Isecke (BAM), D. Landolt (Institut Polytechnique de Lausanne) et H. Mazille (INSA de Lyon) ont donné le ton et l'orientation générale du congrès: l'apport de la recherche à la résolution des problèmes industriels et à la formation des ingénieurs. La session sur la "Corrosion dans le béton ", par exemple, a compté dix-sept communications. Il s'agissait d'abord d'études sur les mécanismes de la corrosion des armatures et sur les facteurs responsables de celles-ci. Ensuite, de nombreuses communications ont traité des méthodes non-destructives pour contrôler la corrosion des aciers noyés dans le béton et des méthodes électrochimiques de réhabilitation du béton armé: protection cathodique de l'acier, dé-salination et ré-alcalinisation du béton. Les difficultés liées à la corrosion dans l'industrie nucléaire ont été largement traitées: on a beaucoup débattu en particulier des remèdes à la corrosion dans le circuit primaire, par exemple par l'ajout de sels de zinc. Le problème bien connu des générateurs de vapeur progresse par une meilleure connaissance des milieux corrosifs du côté secondaire, et des remèdes à apporter.
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