Points essentiels: Fréquence des troubles urinaires au cours de la sclérose en plaques (80 ) et de leur association avec des troubles anorectaux et génito-sexuels. Possibilité, outre l'un impact sur la qualité de vie du patient, de complications uronéphrologiques et infectieuses justifiant une échographie vésicorénale et un bilan urodynamique. Extrême fréquence de l'hyperactivité vésicale (urgences mictionnelles, pollakiurie, fuites sur impériosité, nycturie) et à un moindre degré de la rétention urinaire. Traitements de l'hyperactivité en règle efficaces reposant en première ligne sur les anticholi-nergiques et la neuromodulation tibiale, puis sur les injections de toxine botulique ou une neuromodulation des racines sacrées, très rarement sur une chirurgie de continence (agrandissement vésical), exceptionnellement sur une dérivation urinaire (Bricker). Réalisation d'auto-sondages urinaires en cas de rétention pardyssynergie vésicosphinctérienne ou induite pharmacologiquement (toxine botulique).
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