Un mécanisme oncogénique original pour les mutations de la sous-unité régulatrice de la PI3 kinase

摘要

Les phosphatidylinositide 3-kinases (PI3K) constituent une vaste famille de protéines impliquées dans de nombreux r?les physiologiques. Trois grandes catégories ont été identifiées, les PI3K des classes I, II et III, et à l'intérieur de la classe I, il existe quatre protéines jouant un r?le majeur dans la transmission de signaux de prolifération, les PI3K α, β et δ d'une part, articulées sur les récepteurs à activité tyrosine kinase (RTK), et la PI3K γ, directement activée par les récepteurs couplés aux protéines G (GPCR). Les trois premières comportent une sous-unité catalytique et une sous-unité régulatrice, que l'on désigne couramment en fonction de leur poids moléculaire ; la mieux connue est la PI3K α dont la sous-unité catalytique, p110α, est codée par le gène PIK3CA, et la sous-unité régulatrice, p85, par le gène PIK3R1. Alors que les sous-unités catalytiques peuvent présenter des mutations activatrices oncogéniques, les sous-unités régulatrices se comportent comme des suppresseurs de tumeurs, et peuvent contenir des mutations délétères. à l'état basal, la p85 inhibe la p110, mais ses mutations interfèrent avec la liaison entre les deux sous-unités, libérant l'activité catalytique de la p110, comme cela se produit dans les conditions physiologiques lorsque la p85 s'est liée à un résidu tyrosine phosphate d'un RTK.