Gel de la production : Teheran freine tandis que Riyad se plie

摘要

Deja que chacun des pays producteurs le clament haut et fort : gel de la production ne signifie pas baisse du niveau de petrole produit, mais en plus il semblerait que l'accord preliminaire (et sous conditions) du 16 fevrier dernier entre l'Arabie Saoudite, la Russie, le Venezuela et le Qatar (cf. BIP du 17.02), finisse par faire pschitt Et pour cause. Les quatre pays qui etaient convenus d'un consensus pour geler la production de brut a leurs niveaux de janvier, a condition que les autres grands producteurs de petrole fournissent le meme effort, pourraient bien voir leurs espoirs decus. En effet, le ministre iranien du Petrole, Bijan Zanganeh, a douche leurs attentes dimanche 13 mars, en declarant que son pays n'entrerait en discussion que lorsque sa production aura atteint 4 millions de barils equivalent petrole par jour, a rapporte l'agence de presse officielle IRNA. Ne freinant pas ouvertement des quatre fers, le ministre a pourtant remis son pays au centre des debats, affirmant qu'il n'y aurait pas de rencontre entre l'OPEP et la Russie sans l'accord de l'Iran , cite l'agence. En effet, sous l'impulsion du ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, les principaux producteurs de petrole ont decide d'une date limite pour un accord qui devrait aboutir a la fin du mois de mars (cf. BIP du 03.03).