Autosurveillance des réseaux d'assainissement, ou comment dévoiler la face cachée de l'iceberg

摘要

L'autosurveillance des réseaux d'assainissement se met progressivement en place sur le Bassin Artois-Picardie.rnForte du rôle d'expertise technique qu'elle se voit attribuer par l'arrêté du 22 juin 2007, l'Agence de l'Eau Artois-Picardie s'est penchée sur un site « classique » (une station avec déversoir d'orage en tête) pour tirer les premiers enseignements de l'autosurveillance globale d'un système d'assainissement. L'autosurveillance station met en évidence, au-delà d'un nécessaire toilettage des données brutes, la difficulté d'optimiser le fonctionnement du couple stationrn- bassins de stockage.rnL'expertise des données « réseaux » engrangées permet d'appréhender les apports du réseau en matière de rejets, particulièrement par temps de pluie. Mais elle met en lumière des manques :rn1. des données partiellement renseignées en matière de pluviométrie,rn2. des informations incomplètes sur la qualité des eauxrndéversées au droit du déversoir d'orage, 3. une absence de données relatives au fonctionnement des bassins de stockage,rn4. l'intégration indispensable de la connaissance de la qualité des milieux,rnL'autosurveillance des réseaux d'assainissement soulève le voile de la connaissance globale du fonctionnement de l'assainissement collectif. Elle n'est toutefois pas une fin en soi :rn1. mieux appréhender les concentrations des rejets de temps de pluie,rn2. optimiser le fonctionnement des bassins de stockage,rn3. équilibrer le couple station-réseaux,rntelles sont les pistes de travail ouvertes par cette expertise.rnIl faudra toute l'énergie du 10e Programme d'Interventions des Agences de l'Eau pour mener à bien ce chantier. L'atteinte du bon état des masses d'eau en 2015 est aussi à ce prix.