L'environnement des systèmes de transports intelligents évolue rapidement et de nombreux systèmes se trouvent in-terconnectés alors qu'ils étaient I relativement indépendants les uns des autres. Appréhender cette complexité, comprendre les limites induites par les solutions techniques et les modèles d'interconnexion des systèmes sont des compétences nécessaires pour celles et ceux qui auront à intervenir dans le monde de la mobilité. Le temps des systèmes fonctionnant en autonomie, bien circonscrits, gérés et pilotés par un seul acteur est révolu. Si on prend l'exemple d'un carrefour avec des feux tricolores, le contrôleur de feux était parfois pilo-table à distance mais la communication se limitait à la modification de la programmation des phases des feux avec des règles très rigides. Des boutons-poussoirs étaient disponibles pour les piétons et parfois des véhicules prioritaires pouvaient déclencher un passage au vert. Aujourd'hui, ils interagissent avec des caméras et d'autres capteurs pour détecter la présence des véhicules, de piétons ou de cyclistes et optimiser la gestion des phases pour ces usagers. La possibilité d'adaptation reste relativement limitée par manque de collaboration avec les autres carrefours pour optimiser plus globalement le trafic. Demain, ils devront prendre en compte beaucoup d'autres paramètres et communiquer directement avec les véhicules pour optimiser la circulation et avec d'autres équipements, comme les smartphones, pour prendre en compte les usagers prioritaires ou vulnérables. Mais ils utiliseront aussi les informations obtenues d'autres éléments de l'infrastructure qui donneront des indications sur les usagers ne disposant pas d'équipements actifs.
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